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3 Raisons De Ne Plus Lire Les News

Anxiété Dépression Psychologie Stress

3 Raisons De Ne Plus Lire Les News

Auparavant, j’avais l’habitude de lire les journaux sur Internet ou dans le bus lorsque je trouvais un 20 Minutes qui traînait par là. Cependant j’ai été lassé de lire des journaux remplis de négativité ou parlant de la dernière robe portée au Grammy’s par la déjà-bientôt-oubliée nouvelle popstar.

J’ai donc depuis quelques mois arrêté de me tenir au courant des news et voici 3 bénéfices que j’en ai retiré:

1. L’absence de news me protège de la négativité

J’étais dans la salle d’embarquement de mon avion pour Santiago du Chili lorsque je vis pour la dernière fois Euronews. A l’antenne : attentats, bombardements, morts en tout genre, bref : l’horreur.

Les médias présents dans notre société ont malheureusement un biais dans le traitement de l’actualité qui veut que l’on nous présente quasi exclusivement des événements négatifs.

Être exposé tous les jours à des informations violentes et négatives nous met dans un état de constant pessimisme car notre cerveau en vient à être « programmé » à remarquer d’avantages le négatif que le positif. Comme expliqué dans un précédent article, Shawn Achor explique dans son livre « Comment devenir un optimiste contagieux » (que je vous conseille vivement d’acheter si vous ne l’avez pas encore lu) que l’on peut devenir plus optimiste en « reprogrammant » son cerveau à se concentrer sur le positif. Il suffit pour cela de se remémorer consciemment 3 événements positifs à chaque fin de journée. Au bout de quelques semaines de pratique quotidienne, votre cerveau sera plus concentré sur le positif, ce qui augmentera votre niveau de bonheur.

2. Je m’intéresse davantage aux personnes que je rencontre

Il est si facile de parler de l’actualité avec les personnes que l’on cotoie. Cependant, après une soirée entière à parler des élections américaines ou du dernier défilé Victoria Secret’s, qu’avez-vous appris à propos de vos convives ? Rien !

Ne plus me tenir au courant de l’actualité me permet en effet de m’intéresser directement à mes fréquentations en les questionnant sur leurs état actuel, leurs projets, leurs ressentis, etc. au lieu de leur parler du dernier fait divers que j’ai lu avant de les rencontrer.

Cela me permet d’améliorer ma relation avec eux, augmenter notre complicité et partager des moments de qualité, ce qui a pour résultat de renforcer mon cercle social, représentant à lui seul un facteur de protection majeur contre le stress et la dépression, qui augmente mes chances de vivre longtemps, apporte des effets bénéfiques au niveau cardiovasculaire, endocrinien et du système immunitaire et me permet de booster mes performances.

De plus, tout le monde est au courant des dernières news et il n’est pas rare de se retrouver à avoir la même discussion avec différentes personnes. Ne pas aborder de prime abord ces sujets me permet de me différencier et de ne pas seulement offrir aux autres un remake de leur dernière conversation.

3. Sans les news, je me cultive davantage

Pour finir, ne plus suivre l’actualité m’a permis de me mettre à lire des articles sur des sujets qui m’intéresse au lieu d’être submergé par des dizaines d’articles par lesquels je ne me sens pas concerné. Ainsi, j’apprends de nouvelles choses tous les jours sur des domaines qui me tiennent à cœur et suis capable d’en faire partager mon entourage, ce qui nous apporte des discussions enrichissantes et instructives en plus d’augmenter mes connaissances dans mes domaines d’intérêt.

En résumé

Ne plus lire les journaux m’a permis d’être plus positif, de m’intéresser plus personnellement aux personnes que je fréquente afin d’améliorer notre relation et m’a donné l’occasion de m’informer sur des sujets qui me tiennent réellement à cœur.

Je n’en deviens pas pour autant un hermite : les réseaux sociaux et mes discussions quotidiennes me permettent d’être informé des sujets majeurs de l’actualité, me permettant ainsi d’être au courant de ce qui se passe, en filtrant le flux inutile de négativité journalière.

Julien Borloz | Psychologue FSP | Hypnose | Coaching
Avenue Virgile-Rossel 10, 1012 Lausanne
079 743 85 40

Julien Borloz

Julien Borloz

8 comments

  1. Well said Julien – especially #3!
    No wonder there’s an emphasis lately on cultivating emotional intelligence. It’s been sadly neglected, in favor of regurgitating a bunch of mostly negative data. And how do you get to know yourself when you spend so much time focusing “out there”.
    I haven’t read or watched “the news” (that’s a misnomer too) for more years than I can remember. No wonder I am able to have a positive impact on others lives.
    We all know that if you eat junk food, your body and health will reflect it. So, what about our mental diet?

    1. Thanks for your comment Pamina! The idea of the “mental diet” could maybe become a subject for a future article! You’re remark goes in the direction of concepts like “mindfulness” or “flow” (invented by Csikszentmihalyi) which stress the importance of being present and totally focus on whatever you’re doing in order to find happiness.

  2. Bonjour,
    merci pour cet article. Moi aussi je me suis mis en diète de news. Lorsqu’il me vient la curiosité malsaine de tendre une oreille vers ce qui se dit je suis horrifié, parfois même dégoûté.
    C’est vrai qu’en arrêtant j’ai pu prendre ce temps pour des activités qui me nourrissent vraiment. J’ai lu et je partage également l’idée que de donner de l’importance à une chose participe à sa concrétisation dans la réalité. Par exemple en donnant un écho mondial aux actes de barbarie actuels au moyen orient, finalement on leur permet d’exister. Imaginez une seconde que plus personne ne s’intéresse à ce sujet…

    1. Content de voir que d’autres partagent mon état d’esprit. Je pense également que la médiatisation de l’horreur contribue à sa reproduction, même si le problème est malheureusement bien plus compliqué…

  3. Merci d’avoir traité ce sujet.
    Cela faisait un moment que je tâtonnais dans cette direction et ton avis d’expert permet d’apporter une structure dans mon raisonnement et de finir de me convaincre :). De manière plus générale, je ne peux que confirmer l’importance de savoir remarquer le positif. Au moins autant que de fuir le négatif, par exemple de “l’acualité”, remarquer les petites choses souvent considérées comme acquises permet de totalement modifier sa perception du monde. Hier je prenais le train: franchement c’est juste incroyable la ponctualité des CFF, l’esthétisme et le confort de la rame régional dans laquelle j’étais, c’est chauffé et éclairé de manière douce et efficace, calme, silencieux et extrêmement rapide il faut l’avouer! On peut faire pareil lorsqu’on fait ses courses, en regardant le paysage ou les personnes alentours, à propos de son travail, de sa vie, …

    1. On découvre en effet beaucoup de choses lorsqu’on se met à observer réellement ce qui nous entoure! Ce que tu me décris rentre parfaitement dans le cadre théorique de la pleine conscience (mindfulness en anglais) qui prône le vécu dans l’instant présent et possède des méthodes tout à fait intéressantes pour traiter de nombreux troubles. On l’utilise par exemple beaucoup dans la prévention de la rechute en addictologie mais cela peut se pratiquer dans n’importe quel contexte et être très bénéfique.

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Julien Borloz | Psychologue FSP | Hypnose | Coaching ; Avenue de Chailly 1, 1012 Lausanne 079 743 85 40